GUIDE DU SERVICE INFIRMIER
- l'évolution des orientations en santé mentale et la fonction infirmière -
Chapitre 4 |
||||
Références législatives et réglementaires en santé mentale |
La population et la santé mentale |
La fonction infirmière en santé mentale |
Les différentes structures de soins et la pratique infirmière |
Adéquation entre besoins en santé mentale et service infirmier |
Service médico psychologique régional |
LES DIFFÉRENTES STRUCTURES DE SOINS ET LA PRATIQUE INFIRMIÈRE
SERVICE MÉDICO-PSYCHOLOGIQUE RÉGIONAL (S.M.P.R.)
Les références réglementaires
Circulaire Santé-Justice du 28 mars 1977.
Décret du 14 mars 1986 relatif aux équipements et services de lutte contre les maladies mentales.
Arrêté du 14 décembre 1986 relatif au règlement intérieur-type fixant organisation des services médico-psychologiques régionaux relevant des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire.
Circulaire DGS 1164 B6/AP 42 du 5 décembre 1988 relative à l'organisation de la psychiatrie en milieu pénitentiaire.
La vocation de la structure
Les services médico-psychologiques régionaux ont été créés à partir de 1977 pour répondre aux besoins d'une organisation spécifique de la prise en charge de l'hygiène mentale en milieu pénitentiaire au sens le plus large. Ils permettent:
d'assurer le dépistage des troubles psychiatriques,
de répondre à toutes les demandes de soins exprimées,
de contenir et d'intervenir auprès des patients qui présentent des troubles graves de la personnalité.
Leur a été attribué depuis 1986 les antennes de toxicomanies.
Le fonctionnement
Les services médico-psychologiques régionaux sont des unités de soins implantées autour d'un ensemble de cellules de détention dans les plus importantes maisons d'arrêts de chaque région pénitentiaire; ils peuvent fonctionner sur le mode soit des hôpitaux de jour, soit de l'unité de soins à temps complet.
L'identification
du travail infirmier
L'infirmier intervient à tous les niveaux de prise en charge par:
des actions individualisées telles que les entretiens programmés dans le temps et l'espace, les temps de soins plus médicalisés (ex: perfusions d'antidépresseurs), les activités permettant de dédramatiser des situations et sécuriser.
des actions de groupe comme les temps d'activités également programmés (ex: collage, atelier masque, paroles, poterie ou ateliers thérapeutiques...).
Ce travail de soins se prolonge et s'articule avec le travail d'autres professionnels tels que les ergothérapeutes, les éducateurs, instituteurs, somaticiens, assistants sociaux sans oublier les visiteurs bénévoles ceci afin d'envisager d'une part, les conditions souhaitables de re-socialisation et afin d'assurer d'autre part, chaque fois que la situation le permet, un soutien auprès des familles en détresse morale et sociale.
Les équipes soignantes sont indépendantes des personnels pénitentiaires, aussi des relations permanentes doivent s'instaurer avec ces personnels dans le respect mutuel des missions de chacun.
- http://psychiatriinfirmiere.free.fr/ - "Guide du service infirmier de 1991" - Ministère des affaires sociales et de la solidarité - Direction des hôpitaux -