reponse de claude finkelstein aux paroles violentes du president français

ARTICLES DE PRESSE
accès au dossier "hospitalisation psychiatrique"
accès au dossier "histoire de la psychiatrie infirmiere"
accès au dossier "analyse de la politique de sante mentale"

Commentaire de Claude Finkelstein, Présidente de la Fnapsy, Fédération Nationale des Associations d'usagers en PSYchiatrie.

Pour nous, les déclarations de Nicolas S. ont été violentes, d'autant que nous ne nous attendions pas à cela. Je pensais qu'il s'inspirerait de certaines grandes lignes de la "commission Couty". J'attendais des déclarations sur des moyens supplémentaires consacrés à la spécialisation des infirmiers en psychiatrie (accès au dossier détaillant les graves insuffisances de la "formation unique infirmiere" imposée à la psychiatrie par le gouvernement de 1992), et des moyens pour une réorganisation performante du secteur (plus de MAS, plus d'EHPAD spécialisés, plus de foyers spécialisés, de maisons relais, de pensions de familles...).

Je ne comprends toujours pas pourquoi il a parlé du risque de ghettoïsation associé à une spécialisation des soignants en psychiatrie. Y a-t-il une ghettoïsation des IBODE ou des IADE?

Quant aux mesures annoncées, il serait plus urgent, par exemple, de rénover les chambres d'isolement existantes que d'en créer de nouvelles.

Pour les malades dangereux, je ne vois pas l'intérêt d'un bracelet de géolocalisation. La place de ces patients est dans les UMD... où un bracelet ne sert à rien puisqu'ils ne sortent pas!

Il faut aussi rétablir la vérité sur les chiffres: il n'y a pas plus de personnes dangereuses chez les malades psychiatriques que dans la population générale (accès à l'article de Ouest-France de Novembre 2008 : "Le patient psy plus vulnérable que violent").

Les réponses de monsieur Sarkosky ne sont pas adaptées puisqu'elles ne tiennent pas compte de la maladie (accès au dossier "maladie psychiatrique").