Laborit       - formation pour Infirmier de Secteur Psychiatrique - cours de Mr Giffard -

 FORMATION DE BASE POUR SOIGNANT

 

Henri LABORIT

 

 

Henri LABORIT

 

 

Chirurgien militaire Français né à Hanoi en Indochine en 1914, et mort à Paris en 1995. D'abord axés sur le domaine chirurgical et les problèmes d'anesthésie, ses travaux déboucheront sur la biologie du comportement.

 

Durant son exercice professionnel aux armées, il parvient à limiter considérablement la fréquence des chocs opératoires en administrant en une seule fois plusieurs substances médicamenteuses opérant en synergie, méthode qui autorise paradoxalement l'utilisation de petites quantités d'anesthésiques, déjà préalablement sélectionnés pour leur faible toxicité. Poursuivant ses recherches, il expérimenta un nouveau produit, la Chlorpromazine (connu sous le nom de Largactil) pour mettre au point l'hibernation artificielle nécessaire lors de certaines anesthésies.

 

Parallèlement, et toujours dans le but d'apporter des solutions nouvelles à la réanimation, il étudia les effets de l'agression sur l'organisme. Dans un premier temps Henri Laborit mit en avant l'existence de 2 systèmes:

  1. l'attaque (ou l'activation de l'action),

  2. et la fuite (ou l'inhibition de l'action).

 

Si une réponse active au stress protège contre les sentiments d'anxiété, d'angoisse et de détresse, l'inhibition de la réponse provoque inversement l'anxiété ou l'angoisse. Une action qui exprime une émotion peut dénouer l'angoisse.

 

Nous pouvons faire ici un parallèle avec la thérapie Reichienne qui dénoue les tensions et libère les pulsions à l'aide de massages corporels. Les massages de parties précises du corps peuvent faire resurgir les émotions qui étaient rattachées au blocage pulsionnel de ces parties.

 

Puis H. Laborit en vint à distinguer 3 pôles:

  1. l'attaque, 

  2. la fuite,

  3. et l'inhibition de l'action. 

 

Quand les 2 premières solutions sont interdites, et que l'action ne peut s'exprimer, l'homme fait appel à l'inhibition de l'action, provoquant la symptomatisation (ulcère à l'estomac, asthme, allergie...).

 

Dans cette nouvelle approche conceptuelle, la fuite devient une réponse active. C'est seulement quand cette réponse n'est pas possible que l'on observe un retournement sur soi-même par symptomatisation.

 

 

 

Liens utiles:

 PSYCHIATRIE INFIRMIÈRE : THÉRAPIE ADULTE

Intervention orale de Mme Huguet, mars 1986.

Écrit, mis à jour par Mr Dominique Giffard

pour le site "Psychiatrie Infirmière" : 

http://psychiatriinfirmiere.free.fr/,

références et contact e-mail.

 

bibliographie

 

Haut de Page