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APPROCHE  ORGANICISTE

 

THÉORIE  ORGANICISTE

 

 

 

 

Les principes de base sont que toute activité mentale (s’extériorisant par le langage et le comportement) est produite par le fonctionnement du cerveau et particulièrement le système nerveux central. La circulation de l’influx nerveux se fait par libération de substances chimiques à partir du neurone pré-synaptique vers les récepteurs du neurone post-synaptique. C’est le disfonctionnement de ce mécanisme qui provoque la maladie mentale. Les recherches se font sur ces substances (une trentaine), les neuromédiateurs capables d’exciter ou inhiber certains neurones, donc certains comportements. La maladie mentale est d’ordre endogène; c’est une maladie du cerveau.

 

Actuellement :  

La tendance est maintenant de voir dans le déterminisme de l’A.D.N. des explications aux comportements de l’individu, et par-là un affranchissement des responsabilités conscientes et inconscientes, qu’elles soient parentales ou sociales. En psychiatrie cela s’est exprimé par une quasi-hégémonie de l’approche organiciste, en position de monopole actuellement, au détriment de toutes les autres écoles. L’un des principaux attraits de cette théorie est l’économie qu’elle fait de toute recherche de responsabilités, éducatives ou familiales. Seul l’organique est responsable de la maladie psychiatrique et on soigne le cerveau comme on soignerait n’importe quelle autre partie du corps. La prise de médicaments ne nécessite pas de remise en question (en ce qui concerne la société, la famille ou l’individu) ni de travail sur soi: la famille n’est pas responsable de son malade, le patient ne l’est pas de sa maladie. Il regarde le soin se faire de l’extérieur, par l’intermédiaire du médicament. Car c'est principalement à travers le médicament que passe désormais la relation de soin.

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