alfred adler psychanalyste 

 

 

alfred adler definition theorie psychanalytique psychanalyse psychanalyste

 

 

 

ALFRED  ADLER

 

 

 

 

Alfred ADLER (né à Vienne en 1870, mort à Aberdeen en 1937) :


Après avoir terminé ses études de médecine à Vienne (ophtalmologie, 1895), Alfred Adler intégra le cercle des disciples de Freud en 1902 (accès au dossier "freud") et s'orienta alors vers la psychothérapie. Il s'opposera cependant à lui sur plusieurs domaines, comme l'Oedipe (accès au dossier "complexe d'oedipe"), l'origine sexuelle des névroses (accès au dossier "nevrose"), le rôle des pulsions et de la libido (accès au dossier "pulsions"), l'importance du sentiment d'infériorité dans l'évolution psychique du jeune enfant... Il finira par quitter le mouvement psychanalytique en 1910.

 

Dès 1911 il créa une association qui allait devenir la "Société pour la Psychologie Individuelle". De plus en plus éloigné de Freud, Adler s'oriente vers la pédagogie. Il réunit de nombreux disciples, intègre l'institut de pédagogie de Vienne en 1924, avant de devenir titulaire d'une chaire en psychologie médicale à New York à la "columbia university" en 1927, puis au "long island medical college" en 1932.

 

L'école d'Alfred Adler connaît dès lors une grande expansion dans les pays de langue allemande, puis anglaise et française. Ses théories influencent durablement les courants de la pensée contemporaine par leur contribution à la psychopédagogie, et aident à la compréhension et au traitement des névroses.

 

Il fonde le "journal de psychologie individuelle" en 1935, deux ans avant de mourir à Aberdeen, à l'âge de 67 ans.

Théorie :

 

Alfred Adler pose le principe de l'indivisibilité du corps et de l'esprit, applique ses principes à l'éducation puis développe sa théorie où il définit le "complexe d'infériorité". Il met en avant l'importance de la société dans la construction de la vie psychique (accès au dossier "formation psychique"), donnant ainsi, comme le fera plus tard l'antipsychiatrie pour la psychose, une origine sociale à la névrose. Pour Adler, le sentiment social qui se développe chez l’enfant autour de 7 à 8 ans est primordial.

 

L'Oedipe est pour lui la symbolisation d'une problématique fondamentale: ce ne sont pas les pulsions sexuelles comme l'avance Freud, mais bien plutôt un sentiment d'infériorité qui joue le rôle essentiel dans le développement individuel. S'il ne reconnaît pas un rôle primordial à la libido, il rend compte de la vie psychique de l'individu à partir d'un sentiment d'infériorité. Le "complexe d'infériorité" résulte de l'état de dépendance dont chacun fait l'expérience douloureuse dans son enfance (accès au dossier "petite enfance"). A ce complexe, se rajoutent des mécanismes de défense compensatoires qui seront entre autres la cause des conduites psychopathologiques (accès au dossier "conduite pathologique").

Pour Adler, le rôle du psychanalyste (accès au dossier "psychanalyste") consiste essentiellement à découvrir puis à rationaliser de tels sentiments, afin de mettre en échec la volonté de "puissance névrotique" qu'ils engendrent chez le sujet. 

Principaux ouvrages:

 

 

Retour Haut de Page