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manque infirmier penurie infirmiere
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Je vous envoie ci-joint un autre article sur la planification du soi-disant "manque" d'infirmiers,
présenté comme une catastrophe, alors qu'elle est sciemment organisée:
http://www.geocities.com/clemsnide23/infi1.html
Que faire dans un tel contexte ? Parmi les alternatives à l'hôpital pour les infirmiers psy, il y a le créneau de psychothérapeute, que tous les infirmiers psy sont formés pour exercer. En raison des besoins actuels, il constitue la possibilité de travailler en secteur libéral, sans contrainte, et avec un contenu libre. La profession de psychothérapeute est intéressante car elle permettrait a beaucoup d'infirmiers psy d'y utiliser leurs capacités et formations qui ne sont pas pratiquées en institutions, du fait que les médecins et les autres membres des équipes soignantes n'y sont pas formés.
Par contre les consultations n'étant pas remboursées, il faudrait prévoir comment les rendre accessibles aux gens démunis, qui sont ceux qui en ont souvent le plus besoin, tout en gagnant notre vie.
A ce sujet, je cogite depuis un certain temps sur
des alternatives dans d'autres domaines, sur la base de ce que j'ai observe en y travaillant :
le créneau psychothérapeute en est un , mais pas le seul : il y a également possibilité
d'innover dans les structures d'accueil , familles d'accueil, et des structures pour personnes
âgées comme alternatives aux maisons de retraite.
Rien ne nous empêche de créer nous-mêmes des structures en nous organisant entre nous, mais aussi avec les cabinets d'infirmières à domicile, les médecins
généralistes, les psychiatres publics et prives, avec qui nous pourrions mettre en place des structures prenant en compte la personne dans sa globalité et qui
désengorgeraient les hôpitaux.
Nous pouvons également créer des structures d'accueil éducatives, dans lesquelles le but ne serait pas tant de "soigner" les gens que de répondre tout bonnement a leurs besoins et de leur permettre de développer et d'utiliser leurs capacités. Et j'ai constate pour l'avoir expérimente auprès d'hospitalises en psy que cette méthode donnait des résultats étonnants : plutôt que de se concentrer sur la pathologie de l'individu, le fait de l'amener a prendre confiance en lui et a utiliser son potentiel non exploite fait des miracles.
Voir la documentation sur le groupe B 23 et les comptes-rendus du journal Objectifs dans le Carrefour des Impasses.
Et également le projet "Académies", http://users.skynet.be/interzone/projet.html qui
présente des opportunités applicables avec peu de moyens. http://users.skynet.be/interzone/10academies.html
Je pense qu'il ne faut pas tout attendre des pouvoirs publics, et que nous sommes mieux placés qu'eux pour décider de notre boulot. Nous ne pouvons pas attendre d'eux qu'ils décident à notre place, au dessus de nous, de notre travail et sur la base de
considérations avant tout financières, et leur reprocher ensuite de ne pas répondre à nos attentes.
Si l'évolution actuelle ne nous convient pas, rien ne nous empêche d'en décider d'une autre. :-)
S'ils n'ont pas les crédits suffisants pour donner aux médecins et aux équipes
les moyens de travailler correctement, nous pouvons envisager d'autres possibilités
avec les différents acteurs des équipes soignantes, les patients et leurs familles, en fonction des besoins et des moyens humains
réels. C'est nous qui faisons le boulot, et qui avons non pas un pouvoir hiérarchique
symbolique, mais un pouvoir d'exécution réel. Donc c'est de nous que dépend la situation au bout du compte, non ? Elle
dépend du fait que nous nous réapproprions notre pouvoir de décision concernant notre profession.
Voir à ce sujet la démonstration développée dans l'analyse de la structure hiérarchique et comment en sortir à:
http://users.skynet.be/interzone/6demo1.html
et http://users.skynet.be/interzone/7demo2.html
Voir également le livre sur les systèmes de contrôle à :
http://users.skynet.be/interzone/1tc1.html
et les stratégies de non-contrôle à :
http://users.skynet.be/interzone/snc1.html
qui est pratiquement utilisable par tout le monde.
Amicalement.
Isabelle